« Cuisinez la corme ! ». La quatrième édition de la Journée du Cormier prendra place cette année à la Maison du Parc, manoir de Courboyer à Perche-en-Nocé. Samedi 19 octobre, l’association Cormier Sorbus domestica, en partenariat avec le Parc, invite le public à découvrir les nombreuses facettes de cet arbre porteur d’un patrimoine historique et ethnobotanique méconnu. Histoires, usages, répartition, culture, science… et cuisine au menu !
« Espèce d’arbre d’origine méditerranéenne, le cormier était autrefois cultivé sur une grande partie du territoire national pour son bois précieux, sa grande productivité fruitière et ses vertus médicinales » explique Evelyne Moinet, présidente de l’association qui rappelle : « C’est dans le Perche que se trouve la majorité des anciens cormiers du département de l’Orne ».
Malheureusement, l’essor de nouvelles variétés fruitières, comme les pommes et les poires, ou d’essences forestières plus rapidement productives ont été à l’origine de sa déclinaison ». Depuis des années, l’association, avec le soutien du Parc, travaille à la préservation et au retour de cet arbre qui s’avère être un véritable allié dans le contexte actuel d’adaptation au changement climatique. Car comme l’explique Evelyne Moinet : « L’espèce est originaire du pourtour méditerranéen. Ces arbres possèdent à la fois une résistance potentielle à la sécheresse et une diversité d’usage : bois, fruit, ombrage, ornement. Cela en fait une ressource de choix pour accompagner l’adaptation des systèmes agricoles, sylvicoles et alimentaires.
Afin de lutter contre un important déficit de connaissances du public, s’expliquant à la fois par une faible demande des agriculteurs et des sylviculteurs (jusqu’à ces dernières années), de nombreuses actions de sensibilisation sont mises en place sur le territoire : conférences, cartographie des noms de lieu du Cormier, inventaire des arbres, visite d’un verger complanté de cormiers, … Sur le territoire du Parc, plusieurs actions de plantations ont aussi été soutenues comme à Mauves-sur-Huisne (2023) et à Bretoncelles (2024).
Cette journée du Cormier organisée à la Maison du Parc est un moment important de rencontre et de valorisation du Cormier. Cette année, c’est donc en particulier sur les aspects gustatifs méconnus de la corme que l’accent sera mis avec la tenue de deux ateliers cuisine (un le matin, le second l’après-midi) et la causerie animée par David Page, chercheur INRAe Avignon.
« Espèce d’arbre d’origine méditerranéenne, le cormier était autrefois cultivé sur une grande partie du territoire national pour son bois précieux, sa grande productivité fruitière et ses vertus médicinales » explique Evelyne Moinet, présidente de l’association qui rappelle : « C’est dans le Perche que se trouve la majorité des anciens cormiers du département de l’Orne ».
Malheureusement, l’essor de nouvelles variétés fruitières, comme les pommes et les poires, ou d’essences forestières plus rapidement productives ont été à l’origine de sa déclinaison ». Depuis des années, l’association, avec le soutien du Parc, travaille à la préservation et au retour de cet arbre qui s’avère être un véritable allié dans le contexte actuel d’adaptation au changement climatique. Car comme l’explique Evelyne Moinet : « L’espèce est originaire du pourtour méditerranéen. Ces arbres possèdent à la fois une résistance potentielle à la sécheresse et une diversité d’usage : bois, fruit, ombrage, ornement. Cela en fait une ressource de choix pour accompagner l’adaptation des systèmes agricoles, sylvicoles et alimentaires.
Afin de lutter contre un important déficit de connaissances du public, s’expliquant à la fois par une faible demande des agriculteurs et des sylviculteurs (jusqu’à ces dernières années), de nombreuses actions de sensibilisation sont mises en place sur le territoire : conférences, cartographie des noms de lieu du Cormier, inventaire des arbres, visite d’un verger complanté de cormiers, … Sur le territoire du Parc, plusieurs actions de plantations ont aussi été soutenues comme à Mauves-sur-Huisne (2023) et à Bretoncelles (2024).
Cette journée du Cormier organisée à la Maison du Parc est un moment important de rencontre et de valorisation du Cormier. Cette année, c’est donc en particulier sur les aspects gustatifs méconnus de la corme que l’accent sera mis avec la tenue de deux ateliers cuisine (un le matin, le second l’après-midi) et la causerie animée par David Page, chercheur INRAe Avignon.
Le programme
Journée du Comier. Quatrième édition : « Cuisinez la Corme ».Samedi 19 octobre, de 9h30 à 12 heures et de 14 heures à 17h30, à la Maison du Parc, Courboyer à Perche-en-Nocé (Nocé). Gratuit (hors ateliers cuisines). Informations : 06 17 26 81 86
Toute la journée. Dégustations, vente de plants.
Expositions.
- Regard artistique : les cyanotypes de Jacques Piette,
- Présentation d’outils anciens
- Mieux connaître le Cormier
Ateliers cuisine : comment faire le jus de corme, préparer la pulpe de corme qui servira de base, tartinades salées de l’automne, confiture, gâteau à la corme, rondelets à la farine de corme… De 10 heures à 11h45 et de 14 heures à 15h45. Sur inscription au 02 33 25 70 10. Tarif : 5 €.
Causerie : « La corme intrigue la science ! »
A 16 heures. Animé par David Page, chercheur INRAe Avignon. Après un survol de l’histoire des usages de la corme en guise d’introduction par Evelyne Moinet, David Page présentera le pourquoi et le comment des processus menés en laboratoire pour étudier les propriétés de la corme, ainsi que les premiers éléments de cette étude scientifique.
Pour aller plus loin
Le projet de recherche C3R : Cormier Réseau Ressource et Résilience d’un arbre oublié au service de la transition agroécologique.
Projet d’étude du Cormier qui rassemble 16 partenaires, scientifiques et institutionnels. Ces objectifs : structurer un réseau national, concevoir un programme de recherches faisant appel aux sciences participatives, concevoir des outils permettant d’étudier la diversité biologique, la capacité de résilience, les usages possibles et les aspects ethnobotanique du cormier… Financé par la fondation de France. David Page est un des partenaires du projet C3R dont la coordination est assurée par Maryline Laurans, scientifique du CIRAD, et l’association Cormier Sorbus domestica.
Plus d’infos sur le site www.cormier-sorbusdomestica.com