Les résultats définitifs du recensement agricole 2020 sont sortis cet été : dans le Perche, l’élevage en herbe, qui est à l’origine du paysage bocager, continue de diminuer. Pour lutter contre cette disparition progressive, le Parc portera à nouveau ces 5 prochaines années un programme européen destiné aux éleveurs engagés dans la préservation des prairies.
Le recensement agricole, qui est le principal indicateur de l’évolution des fermes en France et qui a lieu tous les 10 ans, voit en 2020 continuer la même tendance de diminution du bocage au profit des cultures sur le territoire du Parc naturel régional du Perche. Pourquoi ? Parce que la rentabilité des systèmes d’élevage a diminué, et que les conditions de travail sont difficiles pour les éleveurs. En perte d’équilibre depuis les années 1980, le nombre de vaches laitières a diminué de 34% et celui de vaches allaitantes de 25% entre 2010 et 2020*.
Lorsqu’un élevage disparait, les prairies destinées à l’alimentation des animaux sont alors très souvent transformées en cultures, et les haies qui servaient à délimiter les parcelles de pâtures et abriter les animaux sont plus sujettes l’arrachage afin d’agrandir les parcelles de culture. C’est ainsi que les surfaces en herbes ont diminué de 5% sur le territoire du Parc entre 2010 et 2020*, et avec elles le bocage associé.
Le recensement agricole, qui est le principal indicateur de l’évolution des fermes en France et qui a lieu tous les 10 ans, voit en 2020 continuer la même tendance de diminution du bocage au profit des cultures sur le territoire du Parc naturel régional du Perche. Pourquoi ? Parce que la rentabilité des systèmes d’élevage a diminué, et que les conditions de travail sont difficiles pour les éleveurs. En perte d’équilibre depuis les années 1980, le nombre de vaches laitières a diminué de 34% et celui de vaches allaitantes de 25% entre 2010 et 2020*.
Lorsqu’un élevage disparait, les prairies destinées à l’alimentation des animaux sont alors très souvent transformées en cultures, et les haies qui servaient à délimiter les parcelles de pâtures et abriter les animaux sont plus sujettes l’arrachage afin d’agrandir les parcelles de culture. C’est ainsi que les surfaces en herbes ont diminué de 5% sur le territoire du Parc entre 2010 et 2020*, et avec elles le bocage associé.
Afin de préserver à la fois l’élevage et le paysage bocager typique du Perche, le Parc est, depuis 2015, opérateur des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC), un dispositif financier issu de la Politique Agricole Commune européenne à destination des agriculteurs.
Les MAEC sont un ensemble de mesures qui incitent les agriculteurs à s’engager en faveur de la biodiversité et du climat, en échange de quoi l’État (via l’Europe) indemnise les manques à gagner consécutifs à cet engagement.
En tant qu’opérateur, le Parc a fait le choix de s’orienter vers des mesures adaptées au territoire, en l’occurrence celles qui visent à soutenir les systèmes d’élevages valorisant l’herbe. Les éleveurs bénéficiaires s’engagent ainsi à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement : nutrition des animaux à base essentiellement d’herbe, préservation de la biodiversité des prairies via une fauche tardive, diminution des apports d’azote, pâturage extensif, etc. Le Parc s’occupe de l’accompagnement des éleveurs dans leur démarche (communication auprès des agriculteurs, montage du dossier, suivi des agriculteurs engagés, organisation de formations, etc).
Les MAEC sont un ensemble de mesures qui incitent les agriculteurs à s’engager en faveur de la biodiversité et du climat, en échange de quoi l’État (via l’Europe) indemnise les manques à gagner consécutifs à cet engagement.
En tant qu’opérateur, le Parc a fait le choix de s’orienter vers des mesures adaptées au territoire, en l’occurrence celles qui visent à soutenir les systèmes d’élevages valorisant l’herbe. Les éleveurs bénéficiaires s’engagent ainsi à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement : nutrition des animaux à base essentiellement d’herbe, préservation de la biodiversité des prairies via une fauche tardive, diminution des apports d’azote, pâturage extensif, etc. Le Parc s’occupe de l’accompagnement des éleveurs dans leur démarche (communication auprès des agriculteurs, montage du dossier, suivi des agriculteurs engagés, organisation de formations, etc).
Depuis 2015, 106 exploitations du Perche se sont engagées dans des MAEC, ce qui représente 7 000 hectares et 100 km de haies. 225 ha de cultures ont été remis en prairies et trois exploitations sont passées à des systèmes 100% herbe.
Pour la nouvelle programmation de la PAC 2023-2027, le Parc souhaite continuer la mise en œuvre des MAEC sur son territoire pour soutenir les systèmes d’élevage herbagers, avec l’appui de partenaires (chambres d’agriculture, CER, CIVAM, ADEAR 28). Il proposera dans le cadre de ces mesures des formations sur des thématiques associées au bocage comme la valorisation des prairies, l’entretien des haies et la connaissance de la biodiversité associée.
* Pour l’Orne et l’Eure-et-Loir. Source : RGA-ASP, traitement DRAAF Normandie, 2022.
Pour la nouvelle programmation de la PAC 2023-2027, le Parc souhaite continuer la mise en œuvre des MAEC sur son territoire pour soutenir les systèmes d’élevage herbagers, avec l’appui de partenaires (chambres d’agriculture, CER, CIVAM, ADEAR 28). Il proposera dans le cadre de ces mesures des formations sur des thématiques associées au bocage comme la valorisation des prairies, l’entretien des haies et la connaissance de la biodiversité associée.
* Pour l’Orne et l’Eure-et-Loir. Source : RGA-ASP, traitement DRAAF Normandie, 2022.