Parmi les rapaces que l’on peut trouver dans le Perche, la chouette chevêche fait figure d’emblème. Ce tout petit oiseau affectionne particulièrement les vergers haute-tige, éléments identitaires du paysage percheron. La présence de vieux troncs creux lui permet de trouver un site idéal pour nicher. Mais ce type de vergers est de plus en plus difficile à trouver et les populations de chevêches pourraient faire face à une crise du logement.
Depuis de nombreuses années, le Parc du Perche suit ce petit rapace en réalisant notamment des inventaires des populations présentes sur son territoire tous les cinq ou six ans. Le dernier s’est déroulé cette année. Les résultats sont encourageants et les effectifs sont stables, notamment dans les secteurs de Ceton et de Mâle, même si le reste du territoire ne compte que quelques petits noyaux et des zones à faible densité.
Depuis de nombreuses années, le Parc du Perche suit ce petit rapace en réalisant notamment des inventaires des populations présentes sur son territoire tous les cinq ou six ans. Le dernier s’est déroulé cette année. Les résultats sont encourageants et les effectifs sont stables, notamment dans les secteurs de Ceton et de Mâle, même si le reste du territoire ne compte que quelques petits noyaux et des zones à faible densité.
Afin de connecter les secteurs entre eux et de favoriser l’expansion de l’espèce, le Parc s’est rapproché de l’association Perchés de Nature et des producteurs de cidre du Perche AOP, partenaires du Parc de longue date. L’objectif est de poser des nichoirs dans les vergers où la chevêche est absente afin de lui offrir un site de nidification dans la durée.
Au total, le Parc fournit près de 70 nichoirs en béton de bois à l’association. Les producteurs de cidre du Perche AOP, déjà engagés sur de multiples fronts avec le Parc (agriculture biologique, valorisation des vergers haute-tige et de variétés de pommes traditionnelles, visites de vergers et de caves marquées Valeurs Parc), y voient une occasion de sensibiliser leur clientèle à l'habitat qu'ils maintiennent pour cette espèce dans les 30% de vergers haute-tige nécessaires à la labellisation en AOP « Cidre du Perche ». « Ce projet est pour nous un moyen d’aller plus loin dans notre engagement en faveur de notre territoire », confie Matthieu Lacour-Veyranne, producteur à Belforêt-en-Perche.
Au total, le Parc fournit près de 70 nichoirs en béton de bois à l’association. Les producteurs de cidre du Perche AOP, déjà engagés sur de multiples fronts avec le Parc (agriculture biologique, valorisation des vergers haute-tige et de variétés de pommes traditionnelles, visites de vergers et de caves marquées Valeurs Parc), y voient une occasion de sensibiliser leur clientèle à l'habitat qu'ils maintiennent pour cette espèce dans les 30% de vergers haute-tige nécessaires à la labellisation en AOP « Cidre du Perche ». « Ce projet est pour nous un moyen d’aller plus loin dans notre engagement en faveur de notre territoire », confie Matthieu Lacour-Veyranne, producteur à Belforêt-en-Perche.
Une action en partenariat avec l'association Perchés de nature et l'ODG Cidre du Perche.