
Captation et stockage de carbone, production d’énergie renouvelable, préservation de la biodiversité locale… l’arbre et ses déclinaisons sont régulièrement au programme des actions du Parc. Dernièrement, en plus des appels à candidatures pour la plantation de haies (voir article précédent), c’est sur le sujet de l’agroforesterie que le Parc agit aux côtés des agriculteurs. Retour sur les dernières journées de formation.
Les 3 et 16 septembre, deux jours autour l’agroforesterie ont été proposés gratuitement aux agriculteurs. Animé par Christophe Sotteau, d’Agroéco Expert, le rendez-vous a réuni onze personnes.
« L'agroforesterie, c'est l'implantation d'arbres dans les parcelles agricoles, cultures ou prairies, pour avoir une culture au sol et des arbres en hauteur, permettant ainsi de produire plus sur la même parcelle » explique Mariette Petitjean, animatrice programme de plantation en agroforesterie au sein du Parc. « Cette implantation est adaptée aux pratiques et aux engins agricoles modernes et permet un maximum de production et de bénéfices ».
Dimensionnée pour que les arbres aient peu d'impact négatif sur les cultures, elle affiche de nombreux avantages :
La plupart des agriculteurs présents se sont maintenant engagés dans un projet d’agroforesterie. Accompagnés par le Parc, ils bénéficient d’un appui technique gratuit pour construire leur projet et pourront profiter d’un financement de l’Etat entre 80 et 100 % dans le cadre du Pacte de la haie en Normandie.
« Tout agriculteur souhaitant des informations sur l’agroforesterie ou souhaitant être accompagné peut nous contacter » rappelle Mariette Petitjean.
Autres rendez-vous autour de l’agroforesterie, les 10, 11 et 12 décembre : les agriculteurs étaient cette fois invités à découvrir l’arbre fourrager. « Sur les parcelles, les arbres peuvent constituer une source de fourrage complémentaire pour le bétail » explique Lisa Garriguenc, animatrice de l’Opération Normandie Haies au Parc. « Les essences de ces arbres sont très appétentes et parfois plus riches et assimilables que de la luzerne. Les animaux peuvent manger à la fois les feuilles, les rameaux, voire les écorces, mais en plus de cette fonction alimentaire, très utile l’été en appoint quand on peut manquer d’herbe, les arbres fourragers présentent d'autres avantages comme l’augmentation de la matière organique du sol, la création de réservoirs de biodiversité, la régulation du cycle de l’eau ou encore la réduction de l’érosion ». Grâce à leur système racinaire profond, les arbres agroforestiers résistent aussi plus facilement à la sécheresse. Certaines essences peuvent également avoir des propriétés médicinales intéressantes pour le bétail.
Ces formations gratuites ont permis à 17 agriculteurs de balayer les différents systèmes existants autour de l’arbre fourrager, d’aborder la conception d’un projet et de visiter deux fermes engagées dans cette démarche.
D’autres rendez-vous seront programmés en 2025. Les personnes intéressées peuvent se rapprocher du Parc par mail à contact@parc-naturel-perche.fr ou par téléphone au 02 33 85 36 36.
Les 3 et 16 septembre, deux jours autour l’agroforesterie ont été proposés gratuitement aux agriculteurs. Animé par Christophe Sotteau, d’Agroéco Expert, le rendez-vous a réuni onze personnes.
« L'agroforesterie, c'est l'implantation d'arbres dans les parcelles agricoles, cultures ou prairies, pour avoir une culture au sol et des arbres en hauteur, permettant ainsi de produire plus sur la même parcelle » explique Mariette Petitjean, animatrice programme de plantation en agroforesterie au sein du Parc. « Cette implantation est adaptée aux pratiques et aux engins agricoles modernes et permet un maximum de production et de bénéfices ».
Dimensionnée pour que les arbres aient peu d'impact négatif sur les cultures, elle affiche de nombreux avantages :
- création d’un microclimat favorable aux animaux et aux cultures
- amélioration de la fertilité des sols et stockage carbone et du méthane
- favorisation des auxiliaires de cultures et la biodiversité
- production de bois, voire de fruits
- régulation des écoulements hydrauliques et protection les sols de l’érosion
La plupart des agriculteurs présents se sont maintenant engagés dans un projet d’agroforesterie. Accompagnés par le Parc, ils bénéficient d’un appui technique gratuit pour construire leur projet et pourront profiter d’un financement de l’Etat entre 80 et 100 % dans le cadre du Pacte de la haie en Normandie.
Objectif visé avec ce premier groupe : la plantation de 54 ha en agroforesterie intra-parcellaire et 7 km de haies bocagères.
« Tout agriculteur souhaitant des informations sur l’agroforesterie ou souhaitant être accompagné peut nous contacter » rappelle Mariette Petitjean.
Autres rendez-vous autour de l’agroforesterie, les 10, 11 et 12 décembre : les agriculteurs étaient cette fois invités à découvrir l’arbre fourrager. « Sur les parcelles, les arbres peuvent constituer une source de fourrage complémentaire pour le bétail » explique Lisa Garriguenc, animatrice de l’Opération Normandie Haies au Parc. « Les essences de ces arbres sont très appétentes et parfois plus riches et assimilables que de la luzerne. Les animaux peuvent manger à la fois les feuilles, les rameaux, voire les écorces, mais en plus de cette fonction alimentaire, très utile l’été en appoint quand on peut manquer d’herbe, les arbres fourragers présentent d'autres avantages comme l’augmentation de la matière organique du sol, la création de réservoirs de biodiversité, la régulation du cycle de l’eau ou encore la réduction de l’érosion ». Grâce à leur système racinaire profond, les arbres agroforestiers résistent aussi plus facilement à la sécheresse. Certaines essences peuvent également avoir des propriétés médicinales intéressantes pour le bétail.
Ces formations gratuites ont permis à 17 agriculteurs de balayer les différents systèmes existants autour de l’arbre fourrager, d’aborder la conception d’un projet et de visiter deux fermes engagées dans cette démarche.
D’autres rendez-vous seront programmés en 2025. Les personnes intéressées peuvent se rapprocher du Parc par mail à contact@parc-naturel-perche.fr ou par téléphone au 02 33 85 36 36.
Ces formations ont été programmées par le Parc via un financement des régions Normandie et Centre-Val de Loire, l’agence de l’eau Loire-Bretagne et le PETR 28.